Bonne pratique – L’hôpital de Lisieux (650 lits) renforce sa dynamique développement durable avec une filière biodéchets. Le dispositif s’appuie sur une logistique de collecte conçue avec Veolia. Bilan : 80% des résidus alimentaires échappent aux déchets ménagers.
Pourquoi amplifier les processus d’élimination des déchets ?
« La vocation d’un hôpital est le soin, sa raison d’être l’amélioration de la santé et du bien-être des personnes. C’est pourquoi l’exemplarité est de mise en termes de développement durable. Même s’il n’est pas prioritaire, l’enjeu économique fait également partie des objectifs.
La récupération des biodéchets, c’est-à-dire une partie des déchets éliminés jusque-là dans le circuit des ordures ménagères, a été le projet phare de l’hôpital en 2013. Grâce à la filière mise en place avec Veolia, 4 à 5 tonnes de biodéchets par an ne seront pas incinérés et ne produiront pas de CO2. »
Comment organiser le circuit des déchets alimentaires ?
« Veolia a contribué à la réflexion sur le mode d’enlèvement des biodéchets, le matériel nécessaire et l’organisation du travail. Précédemment, le contenu des plateaux repas était jeté dans les poubelles à la sortie des chambres des patients. Désormais, les plateaux sont posés sur un chariot à échelle puis débarrassés à l’office d’étage. Le tri distingue les déchets organiques valorisables en compost (mis dans un bac spécial), les ordures ménagères et les corps creux (gobelets, briques alimentaires…). Le tri des déchets au self du personnel est effectué sur place.
Une trentaine de personnes effectuent ce travail à chaque repas. L’adhésion est générale, non seulement grâce à une sensibilisation des agents à titre personnel de plus en plus évidente, mais aussi par une communication diffusée auprès des 1 400 agents de l’hôpital durant trois mois. »
Quelles autres filières de valorisation exploitée dans l’hôpital ?
« Outre la mise en place d’une filière biodéchets, la collecte du papier et des cartons a été revue. Le carton, essentiellement issu du déballage de produits pharmaceutiques, et le papier non broyé sont collectés dans un bac dédié par étage, puis compactés. Même démarche pour les boîtes de conserve métalliques qui sont pressées dans un petit compacteur puis récupérées par Veolia. Ces deux filières sont valorisées par un prix à la tonne reversé par Veolia. Ce sont, en moyenne, 10 tonnes/mois en moins dans les ordures ménagères depuis la mise en place des filières biodéchets, boites de conserves et l’amplification de la filière papier/carton. »
Les résultats
10 tonnes par mois en moins dans les ordures ménagères
(36 t/mois en mai 2014 contre 45 en mai 2013)
5,5 t de papiers/carton
0,4 t de ferrailles (boites de conserve)
9,2 t de DASRI
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